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Je terminais mes études sur Lyon et j’ai décidé d’effectuer ma dernière année à l’Université Polytechnique de Valence en Espagne.
C’est ainsi que début septembre, mes parents, Cécile et Alain, m’aidèrent à déménager avec le camping-car de mes Ardennes natals jusqu’à Valence.
Pendant cette merveilleuse année j’ai connu Silvia et ensemble nous avons entrepris un chemin qui nous a emmenés dans différents endroits en France.
Notre passage par la Bourgogne et Montpellier nous a marqué pour toujours… en nous forgeant une croissante passion pour le vin.
En 2016, nous habitions un charmant petit village appelé Cournonterral, à quelques kilomètres de Montpellier, et l’idée de me rapprocher du monde du vin se faisait de plus en plus présente dans mon esprit.
C’est lors d’une visite de mes beaux-parents, Roberto et Fina, en automne que nous nous sommes décidés ; nous avons abandonné nos métiers d’ingénieur travaux et de professeur de mathématiques en France pour reprendre l’exploitation agricole familiale (vignes, amandiers et oliviers) et écrire ainsi une nouvelle page de notre vie.
Au début de l’année suivante, nous avons rénové un ancien chai familial et en septembre 2017 nous avons commencé à vinifier nos premières cuvées.
L’histoire de notre chai a commença au début du XXème siècle. Il fut construit par l’arrière grand-père de Silvia , Dionisio, et utilisé pendant plusieurs décennie jusqu’à la création de l’actuelle coopérative vinicole de Los Pedrones.
Plus tard, il servit d’entrepôt pour ranger les différentes machines agricoles et sécher les amandes.
Il en fut ainsi jusque début 2017, date à laquelle nous avons commencé les rénovations pour redonner à cet endroit une seconde vie en tant que chai.
Nous avons mandaté le cabinet d’architecture CRUX pour la rénovation du chai. Ces derniers ont réalisé un travail époustouflant. Afin de profiter au maximum de l’espace, ils ont conçu une zone de communication au centre du chai facilitant l’accès au 3 niveaux. Le monte-charge central nous permet de profiter de la gravité et ainsi réaliser la quasi-totalité des soutirages de manière douce sans utilisation de la pompe.
D’un point de vue visuel, ils ont essayé de conserver au maximum les parties anciennes du chai tout en y alliant les matériaux contemporains exigés par les normes sanitaires.
